Des vols transatlantiques à prix cassés, mais à quelles conditions ?

Pour le moment, la flotte moyen courrier de la compagnie Ryanair ne circule qu’en Europe. Afin de proposer des places reliant la France et les États-Unis à prix discount, la compagnie doit se doter d’au moins 30 aéronefs supplémentaires. Michael O’Leary pense réaliser ce projet d’ici 2019. Le patron de Ryanair est un adepte des discours fracassants. Il y a quelques temps, il avait communiqué son intention de faire disparaître les pipi-rooms dans les avions en vue de faire croître le nombre de places. En outre, toujours d’après lui, un unique pilote pourrait suffire, assisté par un système informatisé.

Son idée de trajets aériens long-courriers en-deçà de vingt euros aller-retour, à défaut d’être réalisable, aura pour le moins fait du bruit médiatique à l’orée de l’année. Michael O’Leary, le patron de Ryanair, vient d’annoncer à l’occasion d’une rencontre à Dublin la mise sur le marché dans cinq ans de billets à destination des États-Unis d’Amérique à un tarif inférieur à vingt euros. Des vols entre New York et l’Europe pourraient être de cette manière proposés pour 17,50€ l’aller-retour. Pour comparaison, un billet entre ces destinations se trouve actuellement généralement à 650€. La condition est que tous les services dans l’avion comme les repas, le poids des bagages ou le choix de la place vont être en revanche payants. Pour un vol identique, ces places à prix chiche concerneraient bien sûr une quantité restreinte d’heureux élus.



Un accord entre les États-Unis et l’UE

Le Vieux Continent et les États-Unis ont récemment signé un accord pour faciliter les voyages en avion. Ce dernier vise à permettre des liaisons directes entre plusieurs cités américaines et quinze cités européennes. Ce marché intéresse vraiment les compagnies à bas prix, tout autant d’ailleurs que le secteur des voyages vers le continent asiatique. Des sociétés telle l’Australienne Jetstar ou l’Australienne Jetstar sont sur les rangs. Toutefois, le modèle économique des vols longs courriers à très bas prix est fragile dès lors que de tels vols occasionnent des dépenses tel le logement des employés entre l’aller et le retour.

Quelques prestations additionnelles payantes, par exemple la connexion internet, pourraient voir le jour.

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